Le tantra répond à une quête d’amour absolu, où spiritualité et sexualité sont intimement liées bien au delà de la simple recherche de plaisir. L’Occident nous propose une soif d’amour inextinguible, mortifère, basée sur des besoins et des pulsions que l’on demande à l’autre de combler. La voie Orientale sacralise la relation pour une véritable communion à deux.

Au XXI^ème siècle, le couple parèdre est encore mystifié à l’instar du couple androgyne de Platon, menant à une quête perdue d’avance de notre moitié. Et si l’on admettait en postulat que le couple universel (pour ne pas dire divin) existe, qu’il n’est pas qu’un mythe romantique. Quelques psychologues férus de philosophies orientales ont ouvert cette voie ; et mon expérience personnelle m’y a plongé. La voie de l’alignement de chacun des conjoints mène du couple matriciel au couple éveillé, où l’équilibre et l’harmonie individuels créent ceux de la dyade.

Outre la méditation, la tantra propose de nourrir le lien entre deux individus par le toucher. Notre peau est le plus grand organe de l’homme mais souvent délaissée, avec le sens qui lui est associé. Or, l’univers unique du massage tantrique nous perd dans l’espace-temps, nous déconnecte de la conscience mentale pour entrer à l’écoute de notre conscience corporelle, toutes nos mémoires y sont stockées. C’est un véritable voyage intérieur qu’il propose.