Thérapie de couple

Du couple conflictuel au couple créateur

[tlg_intro_content layout= »halfscreen-left » btn_link= »url:%23||| » btn_size= »btn-xs » button_layout= »btn btn-filled btn-light btn-rounded » image= »9907″ title= »La thérapie de couple Pourquoi ? » subtitle= »Me consulter, pour quels motifs ? »]Il n’existe pas de petites ou grandes raisons pour solliciter une aide lorsque le parcours du couple est chaotique. Ce duo est un système à l’équilibre fragile car construit sur des pulsions inconscientes. Au fil du temps, les bases, si elles étaient instables, flanchent. De plus, l’environnement influe souvent négativement. Et… le couple s’étiole.

  • l’épreuve du temps, pourquoi ne sommes-nous plus en phase ?
  • les influences extérieures (travail, famille et belle-famille)
  • les événements / situations (mariage, grossesse, éducation, chômage, déménagement…)

L’excellente nouvelle est que rien n’est une fatalité si l’on change d’angle de vue.[/tlg_intro_content]

[tlg_intro_content layout= »halfscreen-right » btn_link= »url:%23||| » btn_size= »btn-block » button_layout= »btn btn-primary-line btn-rounded » image= »9908″ title= »La thérapie de couple Pour qui ?« ]Tout duo forme un couple. Je reçois les couples quelque soit le statut marital, récent ou ancien, parents ou non, l’orientation sexuelle. Il n’y a pas de petite ou grande souffrance relationnelle alors l’initiative pour consulter vient de votre intuition, votre ressenti, il vous appartient d’y répondre ou non.

Vous êtes libres de poursuivre ou d’interrompre le processus thérapeutique, sans explication. Nous portons en nous la capacité d’évolution, nous en portons également la responsabilité.

C’est un espace de retour à Soi pour mieux retrouver l’Autre, notre alter ego conjugal. La résolution de la problématique relève des deux partenaires. Nous connaissons tous l’adage « du 50 / 50 ».[/tlg_intro_content]

[tlg_intro_content layout= »halfscreen-left » btn_link= »url:%23||| » btn_size= »btn-block » button_layout= »btn btn-filled btn-light btn-rounded » icon= »ti-angle-right » image= »9905″ title= »Quelques raisons de consulter »]

  • la communication qui ne passe plus
  • les émotions débordantes
  • les enfants et leur éducation
  • un deuil, une dépression, un licenciement
  • la vie sexuelle insatisfaisante
  • la retraite (bilan de vie, syndrome du nid vide, ménopause, andropause)
  • la gestion de la séparation, respectueuse des membres de la famille

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Là où l’amour règne, il n’y a pas de volonté de puissance et là où domine la puissance, manque l’amour.

L’un est l’ombre de l’autre.

CG Jung, L’âme et la vie

Le couple et l’inconscient, nos choix amoureux sont-ils réellement conscients ?

La révélation fut pour moi la lecture de « XY, de l’identité masculine » ; j’ai à ce moment là vraiment réalisé que hommes et femmes étions désynchronisés, la société et ses codes nous ont opposés. L’incompatibilité psychique a supplanté la compatibilité biologique. Les femmes rêvaient d’un homme sensible qui accepte sa part féminine tout en les protégeant, et avaient en face d’elles des hommes désinvestis. Que s’est-il passé ? Autrefois, la rencontre d’individus n’était pas fortuite et la constitution d’un couple relevait des devoirs et conventions sociétales plus que des sentiments. La femme nourrissait et enfantait, l’homme possédait et protégeait. Cette vision manichéenne séculaire du modèle patriarcal inadéquat s’est effondrée depuis les multiples révolutions des pays occidentaux, et surtout, avec l’autonomie des femmes acquise grâce à la pilule et à l’accès au travail. Cependant, cette dichotomie a été remplacée par une autre, « c’est la politique du tout ou rien qui mène » et sa cohorte de paradoxes, dont le couple moderne, dyade essentielle à l’équilibre psychique de l’individu, est victime ; « androgynes imparfaits, nous recherchons à la fois l’autosuffisance et la relation fusionnelle »… dissonance. Notre société contemporaine a plus que perdu ses pères, elle a perdu le Masculin ! Les sociétés tribales quant à elles, ont été moins distordues et les rapports hommes-femmes y sont souvent justes et équilibrés. Mais cette révolution sociétale, culturelle, psychique qui a fait exploser les codes du couple traditionnel (ses valeurs et ses mythes), mue par l’avènement des sciences sociales notamment, nous ouvre la voie à un changement de paradigme, à une communion homme-femme harmonieuse possible. Deux natures qui apprennent le vivre ensemble.

L’Homme est un être de lien, a besoin de contact pour se développer, se sociabiliser, il ne peut vivre seul sinon il dépérit. Selon le mythe de Platon, l’humain recherche sa moitié (masculine/féminine), est en quête perpétuelle de son complément idéal. L’histoire du couple serait se chercher, se trouver, se séduire et s’aimer ! Je parle ici du couple non pas défini comme tel par filiation, acte légal ou religieux mais uni par un lien particulier, d’appartenance, issu de sentiment ou intérêt commun. De même, quoique passionnant, je n’aborde pas le sujet hautement philosophique qu’est l’Amour. D’un point de vu systémique, le couple est une relation définie par une fonction et non seulement par son contenu ou sa forme. Sous cet angle, ironique ou pessimiste, Robert Neuburger dit qu’un couple « est l’histoire d’une rencontre qui dure entre deux personnes qui ne trouvent pas de raisons suffisantes pour se séparer ! ». Cette relation, cette collusion où l’opposé des semblables s’attire, se présente sous différentes formes de conjugalité, hétérosexuelle, homosexuelle, co-habitante ou non, parentale ou non, virtuelle… Le couple d’aujourd’hui a été façonné par celui d’hier et il créé celui de demain, car tous ces paradigmes – à l’instar du mariage – sont obsolètes. L’institution couple a de nombreuses composantes dont l’essentielle est sociétale ; mais une grande partie nous échappe comme ses composantes physiologiques (cocktail hormonal), psychologiques et métaphysique. Comme tout système dans un environnement en mutation, le couple vit différentes phases. La rencontre associe la magie du mythe fondateur (élément extérieur qui apparie les deux êtres), l’envie, le plaisir, l’attirance physique et/ou intellectuelle. « La séduction passe par un canal sensoriel » et la chimie des corps s’en mêle, dopamine, ocytocine, testostérone, adrénaline et noradrénaline (relation sexuelle) puis endorphine, amygdale, hypothalamus et sérotonine (stimulent l’attachement), c’est la lune de miel car l’enjeu est de taille : la survie de l’espèce. Mais déjà, l’état amoureux procure autant de plaisir (exaltation, ivresse) que de peur (perte, manque, émotions contradictoires) ; le Moi égotique émerge peu à peu.

La complexité du couple réside dans ses multiples strates, car il s’agit de l’alliance de deux couples intérieurs, eux-mêmes constitués des deux lignées du couple parental auxquels s’ajoute le couple mythique. À l’instar de toute naissance, tout commence avant la rencontre. « Elle est une terra incognita [qui mobilise nos] capacités de percevoir, d’aimer, d’être en présence », une excitation des sens, de l’intellect, elle réveille notre âme. L’autre nous bouleverse et nous échappe à la fois. C’est l’espoir d’une création, d’une renaissance. Nous devinons bien là les enjeux, et ils sont gigantesques, c’est l’Histoire (archétypique) qui nous rattrape afin d’être libérée. Notre subconscient en aurait-il l’intuition ? Plonger dans « la folie de l’amour […] c’est accepté d’être dépossédé » mais comme le suggère Alberoni, « tomber amoureux est un acte de libération ».

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